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Le « grand bond » de la mobilité douce à Herstal

La Ville de Herstal profite de la semaine de la mobilité pour présenter ses nouveaux projets de mobilité douce. Avec le Plan Wallonie Cyclable, le Plan de relance Wallon et la prochaine programmation FEDER, la Ville propose un plan d’infrastructures ambitieux entièrement connecté avec le tram et le train. Le but est de faire de Herstal une véritable ville cyclable à l’horizon 2026.

« Tous les ingrédients sont réunis pour opérer le ‘grand bond’ de la mobilité douce à Herstal. D’un côté, les ventes de vélos sont au plus haut et les citoyens demandent des alternatives à la voiture pour leur santé et pour diminuer leur empreinte écologique ; et de l’autre, nous travaillons concrètement au développement des infrastructures cyclables, surtout avec l’arrivée du tram à l’horizon 2026 », explique Jean-Louis Lefèbvre, Bourgmestre f.f. de la Ville de Herstal.

En répondant à l’appel « Wallonie cyclable », la Ville de Herstal a récemment reçu un subside de 1,2 millions d’euros. Les autorités ont aussi déposé des fiches spécifiques dans le cadre du Plan de Relance Wallon et nous en préparons pour la prochaine programmation FEDER 2021-2027. L’objectif est de réaliser les chaînons manquants qui permettent d’améliorer le maillage existant sur l’ensemble du territoire, mais aussi de créer de nouveaux axes structurants avec la ‘Low Line’ et ses axes traversants vers le tram et le fleuve. Un travail qui est mené sur base d’un audit de politique cyclable, réalisé en concertation avec l’antenne locale du GRACQ.

« Les services travaillent actuellement sur 8 projets de chaînons manquants qui vont considérablement densifier le réseau cyclable de Herstal et le rendre encore plus cohérent. Le but est de renforcer les liaisons entre le Nord et le Sud de la ville, mais aussi avec le zoning des Hauts-Sarts et nos gares. Notre philosophie est de prioriser les aménagements en site propre », détaille Isabelle Thomsin, échevine en charge de la mobilité.

A côté de ces 8 projets, Herstal compte sur le soutien de la Wallonie et de l’Europe pour réaliser son épine dorsale multimodale : la Low Line. Elle consistera en une percée de 3,25 km partant de la gare Marexhe pour aboutir au bout du projet de ‘quartier circulaire’ des ACEC. Située parallèlement au tracé du tram, elle viendra se connecter à celui-ci par 4 axes de mobilité douce sécurisés. L’ensemble sera équipé de solutions inédites : bornes de recharges solaires pour vélos et trottinettes, parkings sécurisés, éclairage intelligent, et revêtement en panneaux photovoltaïques.

« Notre ambition est à la taille des enjeux. Comme les autres villes, Herstal sera amenée à participer à l’effort de réduction des GES et à répondre à la demande de transports alternatifs de la population. A l’instar du chauffage urbain ou du tram, nous nous engageons à proposer des solutions structurelles à ces défis », précise Jean-Louis Lefèbvre.

 @Low Line

La réalisation des chaînons manquants, de la Low Line et des axes traversants nécessitera un budget de 9,7 millions d’euros. Le timing de réalisation est fixé à l’année 2026. Par ailleurs, d’ici la fin de l’année, l’opérateur Dott déploiera 200 trottinettes sur le territoire.

 

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