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Jardin sans pesticide

Les services communaux s’inscrivent dans la démarche initiée par la Région wallonne et développée par l’asbl Adalia et l’asbl Gestion différenciée des espaces verts dont l’objectif est de promouvoir la suppression de l’usage des pesticides (herbicides, insecticides, fongicides, etc.) entre autres dans les jardins.

Les pesticides ont des effets nocifs sur la santé et sur l’environnement. Les pesticides (herbicides, insecticides, fongicides) sont des produits chimiques souvent nocifs pour la santé : irritation de la peau, des yeux, maux de tête, problèmes respiratoires voire des cancers dans certains cas. Ils posent également un problème au niveau de la pollution des eaux et de la chaine alimentaire. N’oublions pas que ce qui est mauvais pour un insecte, une plante ou un champignon est aussi mauvais pour nous ! Il est préférable d’éviter les produits avec les symboles de danger dont ceux-ci :

https://www.symbolesdanger.be/sites/default/files/public/styles/160x160/public/ico-exclamation-new.png?itok=NOAbR6xF        https://www.symbolesdanger.be/sites/default/files/public/styles/160x160/public/ico-acid-old_0.png?itok=E5vqaC_b         https://www.symbolesdanger.be/sites/default/files/public/styles/160x160/public/ico-silhouette-new.png?itok=aepyIRTT

     Irritant / nocif                        Corrosif                Dangereux à long terme

https://www.symbolesdanger.be/sites/default/files/public/styles/160x160/public/ico-skull-new.png?itok=OlEA941y         https://www.symbolesdanger.be/sites/default/files/public/styles/160x160/public/ico-aqua-new.png?itok=1JWF-H6t

             Toxique             Dangereux pour l’environnement

 

Et pourtant il existe des solutions écologiques sans le recours aux pesticides pour l’entretien des jardins : la lutte biologique (larves de coccinelles, pièges à phéromones), savon potassique, granules anti-limaces écologiques, tissu Shoka, plantes répulsives, barrières physiques, désherbeur thermique, eau bouillante, etc. Le principe de base est d’aller dans le sens de la nature et de se servir des mécanismes naturels existants (proie-prédateurs, défense naturelle des végétaux, etc.), et non de lutter contre la nature, un combat épuisant et perdu d’avance. Pourquoi ne pas laisser certaines plantes sauvages s’installer à certains endroits dans le jardin ?

Il est important aussi de choisir des plantes adaptées à leur milieu et de les placer à l’endroit adéquat (nature du sol, humidité, ombrage). Une plante indigène a plus de chance de survivre aux aléas climatiques extrêmes (grand froid, sécheresse, forte ensoleillement) ou à une attaque d’un insecte ou d’un champignon qu’une plante exotique non acclimatée (méditerranéenne ou tropicale). Prenons l’exemple du buis, une plante préférant les sols riches en calcaire, qui a été plantée massivement dans les jardins dans des sols non calcaire et qui fait l’objet actuellement d’une attaque massive par un papillon, la pyrale du buis.

Il est aussi conseillé de diversifier le type de plantes d’une part pour ne pas favoriser la prolifération des parasites spécifiques et d’autre part pour développer la biodiversité dans son jardin en donnant un coup de pouce aux insectes (dont les abeilles et papillons avec des plantes mellifères), batraciens, reptiles, oiseaux et petits mammifères. Osez un p’tit coin sauvage au jardin !

Pour en savoir plus :

Asbl Adalia.